Thursday, May 28, 2009

Friday, May 22, 2009

The Funnel Web Spider

Mardi  dernier, on a eu la chance d'assister à une séance d'alimentation d'animaux de laboratoire. Rien d'extraordinaire, diriez-vous? Eh bien ce n'était pas des souris, des rats, des poissons ou des mouches à fruit, mais des araignées. Je rectifie, la famille d'araignées la plus dangereuse de la planète (selons certains): Le funnel web spider. 
Ces petites araignées (heureusement, les plus grosses ne font que 10-12 cm de long) sont possiblement les plus féroces de la planète. Leur venim est hyper toxique, et ils sont dotés de crocs qui font presque un centimètre. Malgré que la majorité des morsures ne sont pas mortelles, il y a quand même eu 13 décès attribuables aux funnel webs au courrant du dernier siècle.

Comme la vidéo le démontre, il est possible d'extraire le venim directement de l'araignée sans même la manipuler (fiou!). Leurs énormes glandes de venim excrètent dès qu'ils se sentent aggressées, et les goutelettes s'accumulent sur leurs crocs. Suffit de toucher les goutelettes avec une pipette Pasteur et l'échantillon est récupéré! Immaginez-vous qu'une araignée produit pres de 20µL de venim par "traite".

Les plus gros sont nourris avec des tranches de bébé souris congelées (voir ci-haut), et les plus petits (comme les Sydney Funnel Web Sipder) sont alimentés aux grillons. On a dèailleur eu la chance de voir une araignée se précipiter aussitot sur le pauvre grillon presque plus gros que l'araignée. C'était la seule araignée qui a bougé pour se nourir sur les 36. 
Il y avait aussi des tarentules mexicaines et des scorpions. Mais surtout des araignées Funnel Web. Sandy, qui gères ces bibittes, s'intéresse aux protéines du venim ainsi qu'à l'organisation des gènes reliés à l'excrétion du venim. Cool comme doctorat, non? Ah oui, toutes ces glorieuses bibittes sont sur le 3e étage du labo :)

Tuesday, May 19, 2009

Sydney Aquarium

Quelques petites et grosses bestioles de notre visite de l'aquarium de Sydney. C'etait vraiment magique! Excusez la pietre qualité video de mon téléphone. D'autres photos dans mon album Picasa.

Il a plu toute la journée, et ca va continuer toute la semaine =[

Thursday, May 14, 2009

Viniculture australienne: Barossa

Six à huit fois par année, le club des employés de l'Université du Queensland organise une soirée de dégustation de vins. Généralement, il y a un thème a la soirée, que n'importe qui peut assister pour la modique somme de 19$. Ce mardi dernier, c'était les vins faits à la main de la vallée Barossa dans l'état de South Australia, à 60 Km au Nord-Est de Adelaide. Il y avait un spécialiste de cette région qui nous présentait les 19 vins (eh oui, 1$ le verre!). 


On nous a proposé quelques Rieslings australiens après qu'on nous ait averti que ceux-cis sont des cépages différents et uniques, et que ce n'est que récemment que les vrais raisins sont utilisés. Autrefois, c'était des mélanges de cépages afin de donner un goût similaire aux Rieslings allemands. Les 3 ou 4 vignobles qu'on a goûtés étaient plus secs que les allemands, avec des parfums de lime. Il semblerait que ce sont des vins jeunes qui prendront beaucoup de valeur dans quelques années (donc, à mettre au cellier pour les amateurs de ce vin doux et rafraîchissant).


Après quelques Chardonays plutot ordinaires et un Sémillon, c'était le tour des rouges. Quand on dit Barossa, c'est synonyme de shiraz. Délicieux rouges du terroir australien! Plusieurs vignes de cette région datent de plus de 160 ans, ce qui est ancien pour ce pays du Nouveau Monde. On nous apprend que les vins de cette région sont souvent dispendieux étant donné le climat variable de la région; il n'est pas rare qu'une nuit givrée gâche la cuvée et abîme les vignes pour quelque temps. 


A ce stade-ci, notre présentateur augmente la cadence de son discours afin de bien détailler tous les vins. Je dois avouer, par contre, que mes collègues et moi sommes un peu plus bavards, manquant donc quelques descriptifs et annectodes de ce dernier. Néanmoins, voiçi mon top 3 de la séance:


1 ***** Laughing Jack - Laughing Jack Shiraz, 2005, Barossa Valley 

This is a very dark, black red colour, clearly showing the youth and intensity of the fruit in this fantastic wine.  It's incredibly aromatic  already, although perhaps a touch tight still.  Its all rich and ripe fruits, plums, blackberries, with an almost cherry ripe edge to it, complexed by intriguing touches of spice, black pepper and chocolate.  This is what Barossa  Shiraz should all smell like.  The palate does not disappoint - it's deep, dark and full of rich and ripe fruit, liqueur plums, dark berries, and blackberries, witha really creamy texture to it...  it's still tight and brooding in the glass.  This wine has got great future ahead of it.  The finish is incredibly long and full of flavor, with a line of fine and tight tannin running through the wine giving it great structure. Fabulous wine, and one for the cellar, if you can leave it alone for that long!



2 - *****  Russel Wines 'Augusta' Shiraz, 2005, Barossa Valley


A full bodied Shiraz from the Augusta’s Garden vineyard on rich red soil, the colour hinting at the full and satisfying nature of the wines. COLOUR: Opaque black crimson with deep black crimson hue. AROMA: A delicious aroma of spice, violets, toasted oak and cedar. FLAVOUR: The palate is very spicy with flavours of liquorice, stewed fruit and plum emerging. Fine dry tannins. Aftertaste of plum, spice and liquorice.


3 - **** David Franz Riesling, 2007, Eden Valey

Production: Picked March 3rd 2007, Single vineyard wine. One and a half tonne to the acre Dry Grown Riesling from Mick Hearnden's sixty year old Riesling Vines. Total production 1188 bottles. Colour: Very bright light new straw with hints of pale lime green. Nose: Lifted perfume of lemon thyme jasmine and dry summer grasses with hints of juniper and aromatic dried herbs. Palate: Light and delicate with beautiful balancing acid crispness that gently grips the cheeks. Combination of very subtle grapefruit citrus melded with ripe limes and clear lemon are counterpointed 

against hints of dried herbal leaves and yeast complexity. The super light and clean palate lingers on beautifully leaving the mouth ready for the next sip.



Mentions Honorables :

**** B3 Wines, Chardonnay, 2007, Barossa Valley 

**** Soul Growers, Shiraz Cabernet, Seppeltsfield, 2006Product Image

Thursday, May 7, 2009

2e article accepté!

Yéé! Mon deuxième article scientifique comme auteur principal a finalement été accepté dans la revue BMC Genomics. Du coup, c'est mon manuscrit le plus prestigieux (!) étant donné le facteur d'impact de 4.2. Le facteur d'impact d'une revue est une cotation de sa popularité (et en conséquence, de son impact au sein de la communauté scientifique). Un facteur de 2 signifie qu'en moyenne, chaque article de la revue a été cité par 2 autres études l'année suivante sa publication. Évidemment, il s'agit de journaux dédiés a un publique plus ou moins spécialiste dans le domaine, et certains ne sont qu'accessibles sur internet. Ces derniers sont généralement gratuits, ce qui contraste avec le coût exhorbitant exigé lors de la publication (£1200 et plus). 

Généralement, les articles sont scrutés à la loupe par 2 ou 3 spécialistes dans le domaine, choisis à la discrétion de l'éditeur de la revue. Dans mon cas, c'est un de ces "reviewers" qui a mis un bâton dans les roues du processus, et d'une manière plutot opiniâtre et biaisée. Néanmoins, après quelques révisions afin de satisfaire les demandes de l'éditeur, mon travail est accepté apres 11 mois de niaisage. Je ne peux me plaindre, car il s'agit des suites du deuxième chapitre de mon mémoire de Maîtrise. Pas mal efficace le gars, non?

Notre papier décrit la distribution de "parasites" d'ADN à travers le génome séquencé de trois espèces de Leishmanias (ces parasites tropicaux mortels). Eh oui, j'étudiais donc un parasite génomique d'un parasite humain! Je réfère maintenant a ce parasite génomique comme répitition génomique, puisqu'on dénombre pres de 2000 de ces séquences d'ADN chez Leishmania. On démontre que ces répétitions (des rétrotransposons) ont perdu leur nature "contagieuse" et on soulève l'impact de ces répétitions sur l'évolution des parasites unicellulaires Leishmania. C'est grâce a des analyses statistiques à grande-échelle et à la comparaison des résultats entre les trois espèces qu'on arrive a nos conclusions. Selon moi, les hypothèses qu'on soulève dans ce travail sont nombreuses et permettront à plusieurs chercheurs dans le domaine de diriger des expériences génétiques plus précises sur des processus moléculaires qui causent des pathologies chez l'humain. Aussi, il y a beaucoup de jolies images :)

L'article, intitulé "Organization of two SIDER retroposon subfamilies and their evolutionary impact on the Leishmania genome", devrait être accessible sur le site web d'ici peu, en version préliminaire (tel que soumis). En principe, il devrait aussi apparaître dans la liste en bas a droite du blogue. 

Monday, May 4, 2009

Mt Tamborine, biere et fromages !

En ce lundi, fête du travail, on est allé a Mount Tamborine. A quelques centianes de mêtres d'altitude, on se retrouve en plein coeur d'une "rainforest" tropicale. C'était la première fois que je me prommenais dans une forêt composée presque totalement par des palmiers avec l'occasionel eucalyptus géant. La belle petite chute à droite y était (eh oui c'est ma photo). 

Mais soyons honnêtes, on y allait surtout pour boire de la bière et manger du fromage! Mais non pas dans la rainforest, il y a un petit village touristique (trop touristique un our ferrié) juste à côté. En fait la région abonde de vignobles et de petites fermes laitières. MT brewery, une très belle microbrasserie, sur le bord du terme 'micro'. Ils avaient au moins 6 fermenteurs de 500 litres avec rhéostat. La bière était, selon mes standards et attentes de biérosnob, moyenne. Ils n'avaient qu'un seul bon choix, la Amber Ale ESB. Ordinaire tout de même. Leur bière signature s'appelle la "Black Cockatoo", une noire du genre belge avec un fort goût de caramel qui tire sur le scotch. 

Aussi, possiblement une des seules fromageries semi-artisanale du Queensland qui préparent leurs délices à partir de lait non-pasteurisé. Excellents fromages, très crémeux avec le bon goût frais de vrai fromage. Leur bleu triple crème était un de nos préférés. 

À revisiter, en saison moins touristique !